La gestion alternative dope les rendements des trésoreries
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- Les Di@logues Strategiques on 2 mai 2010 inLes Di@logues Strategiques Non classé


(Les Di@logues Stratégiques® N°9 – 11/00)

L’effondrement des taux d’intérêt, survenu fin 80-début 90, a conduit les experts de la gestion financière et patrimoniale à imaginer des solutions novatrices pour « doper » les rendements des trésoreries.
Pour Gilles-Emmanuel Bernard, Président de W FINANCE et de W FINANCE CONSEIL (groupe AGF/Allianz*) « Les grands institutionnels ne peuvent -ni ne doivent- ignorer les stratégies alternatives ».

Véronique Anger : Les outils alternatifs, qui exigent un savoir-faire spécifique, ont permis de doper les rendements malgré la baisse des taux. Peut-on parler d’une révolution dans l’approche financière ?
Gilles-Emmanuel Bernard : Rappelons-nous : le niveau des taux d’intérêt était particulièrement élevé dans les années 80. Au cours de cette période, n’importe quel intermédiaire financier pouvait proposer des rémunérations de trésorerie particulièrement attractives (qu’il s’agisse de court ou de long terme). Pour vous donner une idée, selon les produits, les taux de rendement à court /moyen terme ont pu dépasser les 10% !
Fin 80-début 90, les taux à court terme commencèrent à diminuer fortement. La courbe des taux retrouva également progressivement une évolution plus « normale », c’est-à-dire des rendements plus importants à long qu’à court terme.
Les directeurs financiers et trésoriers ont alors pris conscience qu’ils devaient, pour obtenir des rendements plus intéressants, investir soit sur des produits de taux plus longs, avec un niveau de risque plus important ; soit sur des produits d’actions, mais peu cohérents avec la gestion de trésorerie.
C’est dans ce contexte que WFinance a lancé une gamme d’outils originaux destinés à doper les rendements de la trésorerie stable des institutionnels. On peut parler de révolution dans l’approche financière, car les solutions faisant appel aux ressources de la gestion alternative sont novatrices aujourd’hui encore.

VA : Quelle est l’approche de W Finance ? En quoi est-elle originale ?
GEB : La gestion alternative est une méthode importée des Etats-Unis, dont le principe est la recherche de la performance indépendamment des variations des marchés traditionnels de taux et d’actions.
Nous avons ajouté à cette stratégie le savoir-faire spécifique de gestionnaires « Fonds de Fonds », qui consiste à expertiser un grand nombre de gestions dans le monde pour en sélectionner les meilleures gestionnaires.
L’une des caractéristiques de la gestion alternative que nous pratiquons, comparée à d’autres types de gestion d’arbitrage ou de fonds de couverture (les « hedge funds ») est de répartir les risques au maximum, en s’appuyant sur des métiers très différents et complémentaires (Arbitrages de Taux Marchés Internationaux, Opérations de Dette Souveraine, Arbitrages sur actions, obligations ou convertibles, arbitrages d’Indices de Marchés Internationaux, ou de type « Event Driven » ou « Macro Global », multiples gestions de couverture (« Hedge » ou « Contrarian »), …).
En fait, l’offre alternative de W Finance s’appuie sur une multitude de fonds de gérants européens et américains, chacun d’entre eux appliquant sa propre stratégie. Le fait de mobiliser 80 gestionnaires sur notre produit-phare « W Finance Arbitrage », notamment, est un élément important de dispersion des risques et, par conséquent, de stabilisation du produit. De plus, la plupart de nos produits couvre largement le  » risque devises  » afin d’éviter les aléas des fluctuations.
Aujourd’hui, nous proposons cinq produits(1) spécifiques de gestion alternative. Et pour nos plus gros clients institutionnels, nous pouvons mettre en œuvre les ressources d’Asset Management de notre groupe actionnaire (AGF/Allianz) afin de bâtir des solutions  » sur-mesure « .

VA : Les outils alternatifs peuvent aussi présenter quelques inconvénients, en particulier lorsque le système cesse de fonctionner normalement. Le krach boursier de 98, qui a généré des dysfonctionnements de marché, en est une illustration convaincante…
GEB : Face à de telles situations exceptionnelles, nous recommandons à nos clients (institutionnels et particuliers) de conserver leurs positions. Il se vérifie très souvent que les stratégies d’arbitrage bénéficient de  » l’effet de rappel  » qui permet, une fois le système stabilisé à nouveau, de redonner aux positions prises une grande partie de leur valeur antérieure. Ce fut notamment le cas après 1998.
Nous recommandons aux institutionnels de profiter de ces périodes de baisse pour réinvestir. En diminuant le coût moyen d’acquisition, cette opération permet d’augmenter les performances futures.

VA : Quel est l’intérêt des entreprises de recourir à la gestion alternative ?
GEB : Il est clair que les grands institutionnels ne peuvent -ni ne doivent- ignorer les stratégies alternatives. Il est à noter que WFinance est, en France, l’une des rares sociétés à proposer ce type de solutions adaptées aussi bien aux grands institutionnels qu’aux organisations de taille plus modeste.
Le principal atout de nos stratégies alternatives est à la fois une volatilité assez faible et d’excellents rendements. A titre d’exemple, W Finance Arbitrage réalise des performances identiques à celles des fonds obligataires, avec une volatilité beaucoup plus réduite.

VA : Qu’entendez-vous exactement par « volatilité » ?
GEB : La volatilité est, parfois, assimilée à tort à la performance, au gain. Or, il s’agit de notions totalement différentes. La volatilité est la mesure de la sensibilité du produit dans le temps, c’est-à-dire des variations instantanées de cours. Il s’agit donc avant tout d’une mesure du risque . Ainsi , en règle générale, plus l’espoir de gain est grand, plus la volatilité est élevée. Les stratégies alternatives visent à obtenir le meilleur compromis.

VA : Vos prospects peuvent vous faire remarquer qu’ils obtiennent des rendements de 6 à 7% avec des fonds obligataires longs…
GEB : Certainement, mais c’est oublier un peu vite que les obligations sont des produits risqués. Il suffit d’une hausse brutale des taux à un instant « T » pour que la totalité du portefeuille subisse une forte moins-value**.

1. W Finance Arbitrage, Capital Plus, Système Plus, Système Futur et Système Sécurité

*Le groupe AGF/Allianz est un « poids lourd » de la gestion financière (2ème groupe mondial d’assurance ; 1er groupe européen ; 5ème gestionnaire d’actifs au monde, avec 4000 milliards de francs d’actifs gérés) et l’un des très rares groupes privés à bénéficier de la meilleure note (AAA) accordée par l’agence de notation internationale Standard & Poors pour la solvabilité financière.

W FINANCE en quelques lignes :
200 Conseillers Financiers, dont 50 Conseillers en Gestion Privée, financiers de haut niveau
Un accès à de nombreux outils de la gestion financière, dont 23 OPCVM spécifiques
Plus de 11 milliards de Francs d’actifs gérés (soit, près de 1 700 000 000 €)
Ses perspectives de croissance à 3 ans = 20 milliards de francs d’actifs gérés

** Evolution du fonds W Finance Capital + depuis 2 ans

Pour en savoir plus : http://www.wfinance.com