Il faut multiplier et mondialiser les observations de santé publique
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- Les Di@logues Strategiques on 2 mai 2010 inLes Di@logues Strategiques Non classé



(Les Di@logues Stratégiques® N°48 – 12/04)

La présence des Instituts Pasteur en France est une création historique d’un genre inhabituel dans le contexte français. Le public l’ignore souvent, mais l’Institut Pasteur est une fondation privée.

Cette institution de recherche biomédicale, reconnue d’utilité publique est également investie d’une mission de santé publique.
En trois ans, l’Institut Pasteur a démarré une « mondialisation » exceptionnelle et ses nouveaux partenaires sont basés à Hong Kong, à Shanghai, à Séoul en Corée du Sud et, prochainement, en Uruguay.
Rencontre avec *Philippe Kourilsky, immunologiste, généticien, professeur au Collège de France, membre de l’Académie des Sciences et directeur général de l’Institut Pasteur.

Véronique Anger : En mars dernier, vous avez co-publié (avecFrançois Jacob, biologiste, Prix Nobel de Médecine ; Jean-Marie Lehn, chimiste, Prix Nobel de chimie; et Pierre-Louis Lions, mathématicien, Médaille Fields) un texte intitulé « Du nerf : donner un nouvel essor à la recherche française » proposant des solutions pour sortir  » par le haut  » de la crise (« de financement, de reconnaissance, d’identité ») de la Recherche. Quel regard portez-vous sur le monde de la Recherche scientifique en France ?
Philippe Kourilsky :Le monde de la recherche en France est un monde contrasté. En pointe dans de nombreux domaines (mathématiques, physique, chimie, biologie…) la recherche est en crise de financement, de reconnaissance et d’identité. Nous avons besoin d’adapter l’ensemble du dispositif de la recherche. Il faut trouver un nouveau souffle, créer un nouveau dynamisme, notamment en rapprochant universités et organismes de recherche, notamment dans des campus de recherche, comme nous l’avons décrit dans notre texte. Je précise que  » Du nerf  » n’était pas un programme, mais une contribution, une pierre à l’édifice de la réflexion sur la crise de la recherche en France. Nous avons essayé d’identifier quelle réforme serait suffisante pour déclencher une évolution du système sans pour autant bouleverser complètement l’organisation actuelle. Il est essentiel, quel que soit le dispositif déployé, de conforter ce qui est solide dans ce pays. Comme nous l’avons proposé, nous pensons qu’il faut privilégier les  » centres d’excellence « . Cette notion risque de donner de l’urticaire à ceux qui ne figurent pas parmi les élus, mais les centres d’excellence signifient concrètement quelque chose. A quoi bon lancer de nouveaux projets si ce qui fonctionne déjà et a prouvé son excellente qualité, n’est pas soutenu et risque de  » collapser « .
Les Assises Nationales des Etats Généraux de la Recherche se sont déroulées les 28 et 29 Octobre dernier à Grenoble. Les acteurs de la recherche française ont été consultés. Ils ont pu exprimer leurs revendications et leurs propositions. Aujourd’hui, nous attendons les propositions de réformes du pouvoir politique. C’est à lui qu’il appartient d’analyser l’ensemble de ces contributions pour bâtir le projet de loi de programmation de la recherche. Ce travail est en cours.Le gouvernement a annoncé la création d’une Agence Nationale de la Recherche (ANR). Cette  » agence de moyens dont les objectifs seront définis par la future loi d’orientation sur la recherche, sera dotée de moyens extra budgétaires  » a expliqué Monsieur Raffarin. C’est un début.
Le débat porte en partie sur le rôle des organismes de recherche, tels qu’ils existent aujourd’hui, et sur leur évolution en  » agences de moyens « . C’est un vrai débat, technique, mais fondamental. C’est dans ce contexte que l’ANR devra se positionner. Soit, c’est elle qui devient  » agence de moyens  » ; soit elle délègue à des  » sous agences de moyens « . Pour autant que je sache, l’option retenue devrait être la seconde car les organismes sont équipés pour tenir ce rôle.

VA : Pourquoi l’Institut Pasteur -qui est un modèle, en particulier en ce qui concerne la recherche et l’information grand public en matière de biologie- n’est pas davantage  » copié  » en France, et davantage présent à l’étranger ?
PK : La présence des Instituts Pasteur en France (Paris et Lille) est une création historique d’un genre inhabituel dans le contexte français. Le public l’ignore souvent, mais l’Institut Pasteur est une fondation privée. Cette institution privée, reconnue d’intérêt public, est également investie d’une mission de service public. En France, la tradition de service public est généralement confinée aux institutions d’Etat. Beaucoup de Français pensent à tort que l’Institut Pasteur est une émanation de l’Etat, ce qui nous handicape dans la collecte de dons. L’Institut Pasteur est une exception historique, qui a vécu et s’est développé avec succès dans ce système, sans pour autant susciter d’imitation sur le territoire français. En revanche, ce modèle est largement répliqué à l’étranger. Notre réseau international s’est développé dès la fin du XIXème siècle avec la création d’instituts par les  » Pasteuriens  » installés au quatre coins du monde et désireux de contribuer à la santé publique locale. Madagascar, a été le premier pays au monde à éradiquer la variole grâce à l’Institut Pasteur, créé sur son île à la fin du XIXème siècle. Ce réseau, très actif, a survécu jusqu’à aujourd’hui. L’Institut Pasteur à Paris n’en est pas le propriétaire, mais l’animateur. En trois ans, nous avons démarré une  » mondialisation  » exceptionnelle puisque nos nouveaux partenaires sont basés à Hong Kong, à Shanghai, à Séoul en Corée du Sud et, prochainement, en Uruguay. Cette mondialisation doit aussi servir à multiplier et à mondialiser les observations de santé publique.
Tous ces pays partenaires, demandeurs de fonds privés, ont bien compris l’intérêt d’un tel système : pour fonctionner, l’Institut Pasteur doit récolter des fonds privés, ce qui allège d’autant la charge publique. Un tiers du budget de l’Institut Pasteur à Paris provient de la contribution de l’Etat. Par conséquent, nous devons nous débrouiller seuls pour récolter les deux tiers restant… ce qui, de mon point de vue, est beaucoup trop important ! Le mécénat et la valorisation de la recherche (brevets) représentent les deux autres tiers de notre financement. Nous sommes donc obligés, pour une question de survie, de nous montrer aussi performants dans le domaine de la négociation et du recueil des fonds que dans le domaine de la recherche et de la santé publique. La tradition de la valorisation de la recherche à Pasteur ne date pas d’aujourd’hui. Déjà, Louis Pasteur prenait des brevets. Cette tradition pasteurienne, grâce à laquelle nous vivons en partie aujourd’hui, a toujours existé. Et le niveau de professionnalisme s’est même accrû au fil du temps. Il est vrai qu’à notre époque moderne, le mécénat et la valorisation de la recherche sont évidemment beaucoup plus dans l’air du temps.

VA : Vous vous êtes exprimé en 2002 dans un livre  » Du bon usage du principe de précaution  » et, plus récemment, dans le journal Le Monde à propos du  » principe de précaution que  » chacun applique comme il l’entend  » et dont il est  » gênant de ne parler que des risques sans évoquer les bénéfices qu’il faut mettre en balance  » (Le Monde du 01/06/04). Tout en rappelant que le rôle des industriels  » qui obéissent à des lois de marché dans une économie dérégulée  » n’est pas  » d’assurer la santé du monde « , vous citez l’exemple de ces malades (majoritairement des enfants) des pays pauvres, insolvables, victimes des maladies  » négligées  » (rougeole ou autres fléaux) contre lesquelles il existe pourtant  » des vaccins qui ne coûtent que quelques centimes  » (Le Monde du 08/02/04) ? Vous regrettez que le pouvoir réglementaire (FDA aux US ou EMEA en Europe) fixe des standards toujours plus rigoureux en matière de recherche, de développement et de fabrication de médicaments et de vaccins. Par conséquent, les coûts augmentent et  » la course aux standards met hors jeu les pays en développement « (…) » Ainsi, standards réglementaires et éthique universaliste se conjuguent au détriment des pays pauvres  » . Vous évoquez le cas du vaccin contre le  » rotavirus  » retiré du marché américain en raison d’effets indésirables constatés sur une vingtaine de cas :  » Pendant ce temps, 500 .000 enfants meurent, faute de vaccin. « (…) » A ce stade l’éthique atteint l’immoralité  » dénoncez-vous. Qu’en est-il aujourd’hui ?
PK : Ma position n’a pas varié. Le dernier exemple publié dans la presse date du mois dernier. Il concernait la fabrication d’un vaccin contre la grippe par une société anglaise. L’usine ne répondait pas tout à fait aux normes, mais les produits étaient labellisés conformes. L’usine en question a été fermée par instruction des autorités de santé britanniques.
Cette décision a provoqué une rupture de stock des vaccins anti grippe aux Eats-Unis (la production d’une dizaine de millions de doses étant exportée aux USA) au risque de causer le décès de milliers de personnes.
La rigueur de la réglementation mondiale est telle que la non conformité d’une installation est une clause de fermeture, même s’il n’y a quasiment aucun risque sanitaire. Le problème des normes est d’autant plus grave que nous essayons de développer des médicaments à bas prix pour les pays pauvres. En d’autres termes, ce luxe de précaution peut dans certains cas faire plus de mal que de bien et jouer qu’en défaveur des pays en développement pour lesquelles la course aux standards demeure dramatiquement inaccessible.

VA : L’Institut Pasteur est reconnu pour ses vaccins et ses recherches sur les maladies infectieuses, et pour son action dans les pays pauvres…
PK : C’est vrai. Nous sommes fiers de travailler sur des maladies qui touchent tout le monde, populations de pays riches et pauvres, qu’il existe ou non un  » marché « . Historiquement et traditionnellement, l’idée de Pasteur est d’aider à développer localement des vaccins et des thérapies, notamment dans les pays en voie de développement.

VA : Dans son livre « Ces maladies créées par l’homme », le Pr Dominique Belpomme lance un signal d’alarme et explique que le nombre de décès par cancer sont attribuables à la dégradation de notre environnement (pollution atmosphérique, pollution des sols, accumulation de produits toxiques dans l’alimentation ou les produits de consommation courante,…). L’OMS lance un plan d’action pour lutter contre ce type de maladies. Le lobby de l’industrie chimique est évidemment montré du doigt. Quel est votre point de vue sur la question ?
PK : Je pense qu’il faut distinguer : instrumentalisation de l’environnement et dégradation de l’environnement. L’espace terrestre est de plus en plus instrumentalisé. Rares sont, en effet, les zones qui échappent à l’instrumentalisation… La dégradation de l’environnement est un problème majeur qu’il est nécessaire d’évaluer. Cette évaluation est difficile car il s’agit d’un travail de longue haleine. S’il est à peu près accepté par tous aujourd’hui que les gaz à effets de serre sont une cause de réchauffement, il existe -indépendamment de cela- un cycle  » naturel  » de réchauffement. Pour l’heure, nous manquons d’instruments de mesure et les projections à long terme sont difficiles à établir et à qualifier pour le démontrer. En attendant, je pense que le plus sage est d’éviter de faire des bêtises susceptibles d’avoir des impacts à long terme. Dans le même temps, il nous faut parer au plus pressé, c’est-à-dire, trouver des parades aux problèmes les plus graves et déjà chiffrés (comme le développement des cancers par exemple). Je ne pense pas que la dégradation de l’environnement soit systématiquement la cause de tous les maux. Il n’est pas du tout certain, par exemple, que les maladies allergiques (notamment l’asthme) soient effectivement liées à la dégradation de notre environnement. Il est prouvé que l’excès ou l’accroissement de l’hygiène déséquilibre le système immunitaire de l’individu qui devient alors plus sensible à certains types de maladies, en particulier aux maladies allergiques, voire à certaines maladies auto-immunantes.
A ce sujet, il existe une étude célèbre réalisée en Allemagne de l’Est au moment de la réunification des deux Allemagne. Après la réunification, des usines chimiques qui polluaient certaines villes de l’Est furent arrêtées. Alors que l’air était devenu plus sain, le taux des maladies respiratoires a été multiplié par deux dans ces mêmes villes. Cette démonstration n’a évidemment pas pour but d’encourager les uns et les autres à dégrader l’environnement ! La question est plutôt d’essayer de comprendre ce phénomène. Peut-on imputer l’accroissement des maladies respiratoires à d’autres formes de pollution ? A l’alimentation ? Ainsi que le propose d’ailleurs le professeur Belpomme, il faut chercher plus en profondeur, étudier les données réelles, mesurer davantage, être plus analytique, étudier différentes causes possibles.
L’idée selon laquelle les nitrates seraient dangereux pour la santé est un autre exemple d’idées reçues auxquelles il serait bon de tordre le cou… En Bretagne, personne ne mesure les pesticides contenus dans le sol ou dans l’eau. Le taux de nitrate sert d’index de pollution. En réalité, les nitrates ne sont pas en cause, mais cela n’empêche nullement les supermarchés de vendre des capsules qui retirent les nitrates de l’eau !
Beaucoup de problèmes de santé touchent des phénomènes statistiques liés à la vieillesse. Lorsque les indicateurs changent (l’accroissement de l’âge en est un) nous changeons de catégorie. Nous savons que le système immunitaire des personnes âgées est moins combatif, mais nous connaissons mal la plupart des pathologies liées à la vieillesse. Par exemple, les médecins savent ce qui déclenche l’Alzheimer, mais ignorent comment soigner la maladie. Les techniques analytiques sont de plus en plus puissantes et les scientifiques commencent à s’intéresser à toutes ces questions.

VA : Que pensez-vous de la fusion Sanofi-Synthélabo-Aventis en Sanofi-Aventis(1) ? Quelles seront, selon vous, les conséquences pour Aventis-Pasteur ?
PK : L’entité Aventis Pasteur est le résultat de diffusions et de dilutions successives (notamment de Pasteur Vaccins dans les années 80) mais l’Institut Pasteur n’a aucun lien capitalistique avec Aventis Pasteur. Aventis Pasteur est l’une des trois premières entreprises mondiales de vaccins. Le métier du vaccin est un peu à part et très différent de celui de la pharmacie, ce qui fait d’Aventis Pasteur une entité assez autonome. Connaissant la spécificité du métier, Sanofi n’a pas l’intention de changer cet état de fait.
Pasteur entretient avec Aventis Pasteur des relations privilégiées fondées avant tout sur un droit de  » première information « . C’est-à-dire qu’à chaque fois que nous prenons un brevet, Aventis Pasteur dispose d’une période déterminée pour nous signifier si ce brevet l’intéresse. S’il ne se manifeste pas, l’Institut Pasteur est alors libre de le proposer à d’autres partenaires.
Le marché du vaccin occupe seulement 2 à 3% du marché de la pharmacie quant le médicament en représente 90%. La fusion avec un partenaire de la taille et de la qualité de Sanofi devrait nous permettre de saisir de nouvelles opportunités, notamment dans le domaine de la pharmacie, marché sur lequel nous comptons bien accentuer notre présence.

(1) Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi Synthélabo détient désormais près de 90% du capital de son concurrent franco-allemand Aventis.

*Ancien élève de l’Ecole Polytechnique, Docteur ès Sciences, Philippe Kourilsky, est entré à l’Institut Pasteur en 1972. Il y dirige depuis 1979 l’Unité de Biologie Moléculaire du Gène, unité de l’INSERM depuis 1985. Il a exercé diverses responsabilités administratives, au Ministère de la Recherche et à l’INSERM notamment, et occupé de 1992 à 1995 le poste de Directeur de la Recherche de Pasteur Mérieux Connaught. Professeur associé à l’Institut Pasteur depuis 1993, Philippe Kourilsky a fait la majeure partie de sa carrière au CNRS avant d’être nommé Professeur au Collège de France en 1998, où il est titulaire de la chaire d’Immunologie Moléculaire. Philippe Kourilsky est membre de l’académie des Sciences. Il est également co-auteur (avec Geneviève Viney, professeur de droit à l’Université Paris I) d’un rapport sur le principe de précaution (publié en 2000 aux éditions Odile Jacob). Il publiera, deux ans plus tard, un essai sur le même sujet  » Du bon usage du principe de précaution  » (Odile Jacob). Biographie
Le 31 juillet 2005, Philippe Kourilsky a quitté ses fonctions de directeur général qu’il assurait depuis le 1er janvier 2000.

Les chiffres clés de l’Institut Pasteur :
Date de création : 1887
Effectif :2.492 personnes de 63 nationalités
Directeur Général : Philippe Kourilsky (depuis janvier 2000)
Budget = 187 millions d’euros
Ressources propres : 39%
Mécénat et produit du patrimoine : 30,5%
Etat : 30,5%
Unités de recherche : 126, réparties dans 12 Départements de recherche
Formation scientifique :1.000 élèves et stagiaires
Centres Nationaux de Référence : 22
Centres Collaborateurs O.M.S. : 8
Réseau International : 29 Instituts Pasteur (8.800 personnes)
Start-up en biotechnologie : 9
Centre Médical (chiffres 2003) : 87.000 vaccinations, 30.550 consultations, 104.360 analyses
(Source : Institut Pasteur)

Ce qu’il faut savoir :
L’Institut Pasteur, fondation privée à but non lucratif, a disposé d’un budget de 187 millions d’euros en 2003 pour financer ses programmes de recherche. L’Etat et les revenus propres de l’Institut ne couvrent que 75% de ces dépenses.
Pour faire face à ses engagements dans la lutte contre les maladies en France et dans le monde, l’Institut Pasteur a dû récolter, en 2003, 50 millions d’euros auprès du public.
Grâce à la qualité de ses équipes (plus de 8500 personnes dans le monde), à ses équipements de pointe, à son expérience et à ses collaborations internationales, l’Institut Pasteur est un acteur clé de la recherche biomédicale mondiale. Ses découvertes, reconnues par plusieurs prix Nobel et par des centaines de prix scientifiques ont déjà permis de sauver des millions de personnes: mise au point du vaccin contre la rage, identification du virus du sida, mise au point du B.C.G., découverte des antihistaminiques et tant d’autres contributions pasteuriennes qui ont modifié notre vie.
Découvertes de premier plan (action anti-infectieuse des sulfamides, découverte du virus du Sida et mise au point de tests permettant de diagnostiquer la maladie, découverte du mécanisme d’infection de Listeria responsable notamment de méningites…).
8 prix Nobel ont ainsi distingué des Pasteuriens au cours du XXeme siècle.
Aujourd’hui, l’Institut Pasteur, fondation privée à but non lucratif reconnue d’utilité publique, reste une communauté scientifique au service de la santé, unique au monde, regroupant à Paris 2.500 personnes, réparties dans plus de 1.263 unités ou laboratoires de recherche. Les pasteuriens continuent à se consacrer en permanence à la prévention et à la lutte contre les maladies.
(Source : Institut Pasteur)

Pour en savoir plus :
« L’homme et les gènes » à la Cité des Sciences : http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expo/tempo/defis/homgen/index.htm
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expo/tempo/defis/encyclobio/index.htm
Et l’Université de tous les savoirs : http://www.tous-les-savoirs.com/
Voir aussi les sites sur la science de :
Futura Sciences
Europe puissance scientifique et technologique
: pour une Europe indépendante par le développement des sciences et technologies de souveraineté
La recherche publique et privée en France face au défi international
Recherche fondamentale : le gouvernement fait fausse route (signé Yves Coppens, Gérard Fussman, Axel Kahn, Jean-Claude Pecker, Gabriele Veneziano, Jean-Pierre Vernant, Hubert Reeves. Le Monde du 04.04.05)