« Mesdames et Messieurs,
Bonjour à tous et bienvenue !
C’est un immense plaisir de vous recevoir ici, à la Cité des sciences et de l’industrie, pour ce premier forum Changer d’Ere. En tant que présidente de ce très bel établissement, à l’œuvre pour transmettre et faire comprendre autrement les savoirs scientifiques et techniques, c’est pour moi une grande fierté de réunir dans cet espace des personnes animées par cette même volonté de partage autour des nouveaux enjeux qui entourent notre société.
Partage pour faire bouger les lignes et inspirer. Partage pour donner cette envie aux jeunes générations de vivre et de désirer demain. A l’heure où l’on dénonce les dérives d’une société individualiste, repliée sur elle-même, votre investissement montre que le lien humain est toujours aussi présent et vivace, qui s’exprime ici, autour de ce forum qui nous réunit aujourd’hui. La Cité des sciences est donc très fière d’accueillir ces instants d’échanges et de propositions auxquels des intervenants de différents horizons et de très grande qualité ont été associés.
Je profite donc de l’occasion qui m’est donnée pour souligner la remarquable initiative que constitue ce forum et sa belle ambition d’aborder autrement les nouveaux défis qui s’imposent à nous et d’inspirer un nouveau modèle de société. Il y a quelques décennies déjà le Groupe des Dix nous a ouvert la voie. Certains d’entre eux sont aujourd’hui présents, physiquement ou par écran. Pionniers dans cette nouvelle approche de la société, aux contours transverses, leur audace et ouverture d’esprit sont toujours pour nous sources d’inspiration. Elles sont une invitation à changer de regard sur le monde qui nous entoure et à changer de paradigme avec la révolution numérique.
Un monde marqué par cette accélération des mutations technologiques et l’arrivée d’un nouvel individu, ce citoyen connecté en permanence, particulièrement actif, et qui bouleverse les paradigmes d’antan. Ce bouleversement, il s’opère à plusieurs niveaux : l’économie, la vie sociale et politique, la culture, sont immensément affectées par la numérisation des activités et par la vie sociale qui en découle.
Un changement profond s’est produit. Pour la première fois de notre histoire s’exprime de façon généralisée et permanente, ce que l’on nomme cette « intelligence des foules », instaurant un nouvel équilibre, passant du pouvoir pyramidal, s’exerçant dans des structures rigides, à un pouvoir transversal, s’exprimant par des systèmes fluides. Pour la première fois, les éducateurs, professeurs, transmetteurs de savoirs, sont confrontés à ces hommes et femmes « augmentés », ou, chez les plus jeunes, à ces « Petits Poucets » ou « Petites Poucettes », chers à Michel Serres, qui font perdre à l’éducateur le monopole du savoir.
Aujourd’hui, une prise de conscience a émergé et tandis que certains, imperturbables, « freinent des quatre fers » en martelant que « tout était mieux avant », la marche de la révolution numérique s’accélère, imperturbable, inévitable. Je pense pour ma part que les évolutions numériques constituent un formidable progrès au service notamment de l’éducation et de la démocratie et que les acteurs de tous bords doivent à présent considérer ces nouvelles approches et accompagner les nouvelles générations, aussi bien que les enseignants, parents… Bien sûr, Universcience n’échappe pas à cette nouvelle donnée, c’est pourquoi nous avons fait le choix de faire évoluer nos méthodes pour continuer à sensibiliser les jeunes à la culture scientifique et technique, avec d’autres approches, le développement de dispositifs innovants, autour du numérique, de projets de Fab Lab, Living Lab… Notre équipe du multimédia vous en parlera plus longuement cet après-midi.
L’importance de catalyseurs, de lieux de partage pour la transmission des savoirs. J’ajouterai cependant que si ces dispositifs innovants sont des atouts, notamment pour l’éducation, ils ne doivent en aucun cas être appréhendés comme des substituts aux modes d’apprentissage existants. Les centres de science offrent un climat d’apprentissage privilégié. Ils sont des lieux d’émotion, d’immersion et de partage toujours autant plébiscités. C’est une véritable interactivité avec le public qui est proposée, une concrétisation et appréhension des phénomènes et des problématiques les plus abstraites.
Ces moments de dialogues, concrets et réels, démultiplient les occasions de « déclic » auprès du public et ne sauraient être remplacés. Et je voudrais insister plus généralement sur cette notion de transmission, transmission des savoirs, notamment auprès des plus jeunes. Nous avons là une responsabilité importante, celle de susciter leur curiosité, provoquer leur émerveillement, solliciter chez eux des intelligences multiples. De grandes manifestations comme celle-ci participent de cet enjeu de société fondamental : développer, à coté de « l’éducation qui prépare » une « éducation et réflexion qui inspire », qui soit un phare, tout au long de la vie, qui accompagne la construction de chacun, son développement, son autonomie.
Le changement de paradigme doit être regardé à travers un prisme global, associant toutes les composantes de la société. Je terminerai enfin sur la condition indispensable à la réussite de ce nouveau regard que vous nous faites partager aujourd’hui : l’interdisciplinarité.
Pour innover, s’inscrire pleinement dans les nouveaux défis de la société entière, les jeunes générations doivent pourtant pouvoir cultiver cette curiosité transversale à l’ensemble des réalisations et réflexions humaines, qu’elles relèvent des domaines scientifique, technologique, philosophique, économique ou bien numérique. Cette transversalité, que les penseurs visionnaires du Groupe des Dix appelaient de leurs voeux, est aujourd’hui en « souffrance ». La distinction entre les disciplines perdure, notamment dans l’environnement culturel et éducatif. Pour avancer ensemble, nous devons écarter le langage unique pour se diriger dans un sens que l’on puisse partager et comprendre. Ma conviction aujourd’hui est que nous devons dépasser les cloisonnements et relier les savoirs pour mieux en révéler les symbioses et complémentarités.
L’Homme de demain doit être nourri par le croisement, l’enchevêtrement de disciplines diverses qui s’interpénètrent et s’enrichissent. C’est en ayant à l’esprit cette nécessité que les centres de science opèrent leur mutation : ils sont désormais passés d’une logique de diffusion, à une logique d’échanges, de co-création. A l’individualisme et au cloisonnement, est en train de se substituer une culture de l’échange et du partage, développée par ces jeunes générations que l’on accuse pourtant de tous les maux.
Ce forum est un beau symbole, un bel exemple de rencontre qui s’ancre dans son temps et se projette vers l’avenir. Ce n’est pas seulement la photographie ou la mise en lumière des problématiques que traverse notre société actuelle. Il est aussi une porte ouverte vers d’autres manières de penser, d’autres envies de comprendre et d’apprendre. Il nous invite à rechercher un nouveau souffle, à penser la métamorphose qui nous entoure, comme dirait Jacques Robin. J’espère que l’on parviendra tous à en être moteurs.
Je vous souhaite à tous un excellent forum !«
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« Madame la Présidente, merci pour votre message positif, encourageant, et qui nous touche profondément. Ce que vous accomplissez à Universcience nous donne à tous l’espoir de changer d’ère.
Merci au Pr. Atlan, à Jacques Attali, Jean-Pierre Dupuy, Edgar Morin, René Passet, Michel Rocard, Joël de Rosnay, Roger Sue et à Patrick Viveret qui ont accepté d’être les parrains du Forum Changer d’Ere, ainsi qu’aux intervenants, aux partenaires (BVA, Orange, Universcience, Total, BNP, NextModernity…), aux équipes techniques qui soutiennent ou participent avec un bel enthousiasme, à la réalisation de cette journée. Merci au public de s’être déplacé et aux internautes qui nous suivent en direct sur le site du FCE ou sur les sites partenaires. Vos contributions via Twitter #FCE sont les bienvenues.
Ce à quoi nous allons tous participer aujourd’hui, ce n’est pas à un colloque ordinaire, mais à un forum interactif, à un atelier d’exploration et de co-construction avec des personnalités issues de toutes les disciplines, des artistes aussi : autant de seniors que de jeunes gens, autant de femmes que d’hommes. Nous nous inscrivons dans une logique d’écoute, de dialogue, d’exploration, de partage d’expériences et de transmission de savoirs et, à la fin de cette journée, nous aurons, je l’espère, mieux compris les bouleversements engendrés par la révolution numérique. Nous aurons aussi dégagé quelques axes d’actions concrètes qui permettront de « changer d’ère ».
Certains se demandent sans doute pourquoi avoir baptisé ce forum « changer d’ère » : « è-r-e » ? C’est une référence au livre de Jacques Robin (décédé en 2007), qui a fondé le Groupe des Dix à la fin des années 1960, et dont j’ai d’ailleurs publié le dernier livre en 2007 L’Urgence de la métamorphose, préfacé et postfacé par ses amis René Passet et Edgar Morin, parrains du FCE.
Mais encore me direz-vous : pourquoi le Groupe des 10 ? C’est quoi ? Qui d’entre vous connaît le G10 ? (…) Normal : vous n’étiez pas nés ou beaucoup trop jeunes. Moi aussi, je vous signale… Mais le hasard des choses fait que je me suis intéressée très tôt à l’histoire de ce petit groupe de pensée pas ordinaire, et à ses penseurs visionnaires. Depuis 25 ans (ça y’est, je me suis trahie…) leurs livres, leurs travaux, n’ont cessé d’influencer ma vision du monde.
Vous ne connaissez peut-être pas le G10, mais vous connaissez forcément la plupart de ceux qui en ont fait partie. J’ai cité tout à l’heure les noms des parrains du FCE et il y avait aussi des gens comme Michel Serres, Jacques Delors ou encore le Pr Laborit, disparu en 1995. Et bien d’autres. Vous découvrirez en lisant ce petit ouvrage, que les hôtesses vous ont remis au moment de votre arrivée, qu’ils étaient bien 10 au départ, mais beaucoup plus au fil du temps, un peu comme les trois Mousquetaires… N’ayez crainte, je ne compte pas vous raconter l’histoire du G10. L’essentiel est dans ce petit bouquin. Et j’espère que ce résumé vous donnera envie d’en savoir plus, et de lire l’excellent ouvrage que Brigitte Chamak a consacré au G10.
Alors, pourquoi ce forum ? Il m’a semblé qu’il était temps de reconnaître publiquement, devant une audience qui ne soit pas limitée au cénacle des initiés, l’influence du G10 et de ses membres sur la vie intellectuelle et politique de notre pays. Il m’a semblé qu’il était temps également de profiter de cette journée particulière pour passer le relais aux jeunes générations, qui n’ont pas tellement « voix au chapitre », ni dans les grands colloques, ni dans les grands médias.
Si tous, nous sommes acteurs du changement, ce sont eux qui sont en train d’inventer le monde de demain. On doit les aider et avancer main dans la main. Les jeunes générations, présentes aujourd’hui, veulent continuer à tracer le chemin ouvert par le G10 : être les architectes d’une société plus équilibrée, d’un avenir meilleur, inventer des lendemains qui « donnent envie » et redonnent confiance.
Le G10 voulait changer le monde, le FCE veut mobiliser la société civile, l’impliquer dans la construction d’un nouveau modèle de société. Voilà pourquoi ce forum fait à la fois référence aux penseurs du G10 et se veut en même temps un passage de relais aux jeunes générations.
J’ai un dernier message, important. Pour des raisons de santé, Edgar Morin ne peut pas être physiquement avec nous aujourd’hui, mais il a tenu à nous transmettre ses messages. Avec Jacques Robin, Edgar Morin était l’un des piliers du G10. Nous le retrouverons cet après-midi avec un second message.
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Edgar Morin (vidéo) : « Le problème fondamental et global est celui d’un progrès qui menace la biosphère, mais aussi le manque de régulation économique, l’essor des fondamentalismes… Bref, ce monde doit changer de chemin pour trouver une autre voie comme je le présentais dans mon dernier livre La voie : pour l’avenir de l’humanité. ».
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« On voulait comprendre. On a mieux compris…
Nous voulions dégager des axes d’actions concrètes : je crois que nous avons tracé quelques pistes. Il reste encore à construire ensemble.
Cette étape de réalisation concrète, de « co-construction », vous en êtes les moteurs. Vous incarnez la transition, le changement. Vous êtes les acteurs de la construction de l’innovation sociétale, de ce « dispositif innovant » dirait Joël de Rosnay.
Avec la complicité des membres de l’ex-G10, nous souhaitions aussi passer le relais aux nouvelles générations.
À l’issue de cette journée, nous pouvons être confiants : la relève est assurée.
L’énergie, l’envie de « faire ensemble », de sortir des rapports conflictuels et du chacun pour soi, d’inventer ensemble, sont bien là.
Je l’ai découvert en préparant ce forum : quelle agilité d’esprit ! Quelle lucidité sur ce monde… que les jeunes générations sont en train de construire tout en apprenant, tout en intégrant sans cesse de nouvelles connaissances.
Cette capacité d’adaptation est une des marques de fabrique de la jeunesse et de la civilisation numérique.
Des jeunes faisant de la pratique la condition de la pensée et non l’inverse comme dans ma prétentieuse génération.
Avec Internet et les réseaux sociaux : la façon de se projeter, de penser le monde, nos relations aux autres (personnelles ou professionnelles), jusqu’à notre cerveau… ont changé comme il a été dit au cours de nos discussions.
Je vous invite à continuer à alimenter ce système que nous avons initié aujourd’hui, à profiter de cette dynamique pour poursuivre ce travail de co-construction dans lequel nous sommes tous impliqués.
Continuez à proposer vos pistes d’actions pour « changer d’ère » sur le site du Forum Changer d’Ere, sur nos pages Twitter et Google+ et sur les réseaux de nos partenaires…
Merci au public dans la salle, et merci aux internautes qui ont contribué sur Twitter.
Merci à tous les sites partenaires, qui ont diffusé cette journée en direct sur leur site.
Merci à nos partenaires :
- Universcience, à sa présidente Claudie Haigneré et à Joël de Rosnay, qui nous ont grand ouvert les portes de la CSI, et mis à notre disposition des moyens exceptionnels pour cette première édition.
- BVA et Orange pour avoir porté et cru dans ce projet avec conviction depuis l’origine.
- Toutes les autres entreprises partenaires, qui les ont suivis et nous ont soutenus avec le même enthousiasme : Total, BNP-Paribas, NextModernity…
- Tous les partenaires réseaux et académiques qui ont fait raisonner le Forum sur les médias sociaux
- Éloi Choplin et toute l’équipe de Triple C et JD2 pour les dispositifs interactifs et les moyens vidéo
- Aux techniciens de l’auditorium et aux logisticiens, à Richard Collin, à Gilles Berhault et Instants Bordelais, qui ont assuré le bon déroulement et la chorégraphie de cette journée
- A OneBlood pour ce visuel magnifique, à Jeroboam pour la synthèse en temps réel et à Eric Grelet pour ses dessins humoristiques
- Tous ceux qui ont œuvré pour que cette journée soit une parenthèse ludique et créative et une vraie réussite
Et, bien sûr, Merci à tous nos intervenants et animateurs qui ont jeté des ponts entre les disciplines et les générations.
Je vous donne rendez-vous en 2014 pour un nouveau Forum Changer d’Ère, qui sera européen, pensé avec et pour les jeunes générations.
Merci à tous !
J’appelle Joël de Rosnay pour le mot de la fin…« .
« Mes amis, mes frères, mes sœurs,
Je vous appelle comme ça car au cours de cette incroyable journée, nous avons tissé des liens d’amitié et de fraternité. Il s’est passé quelque chose ! Je ne vais pas faire une synthèse ni un conclusion, je vais faire une ouverture vers l’avenir. Si j’avais à symboliser ce forum extraordinaire, je parlerais de « racines du futur ». Des racines venant du « mix » que vous représentez, jeunes et moins jeunes, patrons et membres d’associations, les femmes si nombreuses et si importantes dans la société qui vient, dans la compréhension des interdépendances, de la fluidité des rapports de flux que j’ai évoqués… Merci donc à tous, vous avez été extraordinaires.
Si je voulais garder trois mots pour résumer l’émotion que je ressens après ce Forum :
Espoir : on a entendu des jeunes de la netgen ou génération Y comme vous voudrez, Célia gruson, Anne-Sophie Novel, Than Nhhiem, Mathieu Baudin, Adrien Aumont… J’en passe et des meilleurs qui sont venus parler, et je suis ému en les oubliant. Ils ont dit « on nous lègue un futur sombre mais nous, nous allons Cocréer le futur du monde ». Ca c’est l’espoir ! On ne se soumet pas ! C’est extrêmement potentiel, positif et encourageant pour l’avenir ;
Sens : Ça a commencé avec l’introduction de Claudie Haigneré et le curieux titre de son intervention « d’Universcience à Universens ». Il faut créer du sens pour donner du sens à la vie. Créer du sens, c’est l‘éducation, le partage, la collaboration. Et là, ce sens a été repris par ces mots extrêmement importants : le cofinancement, le partage, la société collaborative, la société collaborative et la coéconomie. Je vous recommande de réfléchir au pouvoir de cette coéconomie naissante et à l’impact que cela va avoir sur les politiques économiques traditionnelles de la démocratie des pays dans lesquels nous vivons. Et puis aussi dans ce sens, la connaissance et l’accroissement des connaissances : rappelez-vous cette phrase de Pierre Lévy reprise par Roger Sue, « faire sens, faire co-naissances, faire connaissances ». Et donc comment l’éducation est à la base du sens que l’on peut donner à nos vies ; Ali Saib l’a bien montré aussi. Et l’entreprise aussi, rappelez-vous Genevieve Ferone et Blanche Segrestin avec l’entreprise 2.0 : comment l’entreprise peut créer non seulement de la valeur mais aussi des valeurs essentielles pour l’humanité et pour ceux qui travaillent chez elles ;
Sagesse : j’étais très frappé aujourd’hui que nous ayons eu les « sages » du Groupe des 10, Michel Rocard, Henri Atlan, Edgar Morin, Patrick Viveret. Mais on a eu aussi des sages jeunes de 25 ou de 30 ans. La double sagesse : du lègue incroyable du groupe des 10 et, en même temps, la sagesse des ces jeunes, que l’on croit toujours désorganisés, butinant et n’approfondissant pas. Mais les exemples de sagesse qu’ils nous ont donnés pour concevoir et construire ensemble le monde, le partage, l’altruisme, la générosité, l’empathie… Des valeurs qui peuvent sembler « bisounours » mais des valeurs qui sont en action dans le monde d’aujourd’hui qui se construit ! Et cette phrase qui évoque la société du numérique, le Big data : il faut « préférer à la pléthore informationnelle, un surcroit de sagesse ».
En terminant, merci à Richard Collin et Gilles Berhault pour avoir orchestré tout ça, pour nous avoir promenés à la fois dans des ateliers mais aussi dans la poésie, les conteurs et ces gens incroyables en collants blancs et drôles de panneaux…
Mais aussi, je voudrais que vous remerciiez tous par un tonnerre d’applaudissements Véronique Anger qui était à la racine de tout ça. En travaillant avec elle, on a découvert son incroyable opiniâtreté, sa volonté de bousculer les montagnes, sa capacité à faire le tour, par la désintermédiation, de tout ce qui la gênait, et donc on lui doit énormément ; et au nom de Claudie Haigneré, de la Cité des Sciences et d’Universcience, nous la remercions.
Merci et BRAVO ! ».